Les 5 insultes préférées des réunionnais et leurs significations
Les réunionnais(es) ont le sang chaud, il faut l’avouer et parfois l’insulte facile! A tel point que parfois celles-ci peuvent devenir quasiment banales voir affectives…
Pourtant, on ne sait pas toujours la vraie signification de ces « jurons » qu’on emploie au quotidien !
1. Ti’ Macro
Si on peut penser que l’origine du mot macro viendrait du milieu de la prostitution, ce n’est pas forcément le cas ! En effet, le macro, c’est le « lèche botte », et à l’époque de nos ancêtres, c’était celui qui allait raconter les faits et gestes des autres. Un peu comme Lord Baelish alias « Little finger » dans Game Of Thrones quoi.
2. La moukate
En voilà une insulte, aussi innocente qu’elle puisse paraître, qui est en réalité bien sale ! Bon alors, concrètement la moukate, c’est en fait les petits résidus blancs et visqueux sur le pénis, quand il est sale. Voilà voilà.
3. Languet’ (ton monmon)
« On avait dit pas les mamans! »
Dommage, en général les insultes créoles sont souvent orientées vers l’image maternelle et/ou vers le sexe. Alors les deux mélangés… Un « languet’ » à l’origine, c’est un clitoris: une ressemblance au niveau de la forme d’une languette ? Peut être.
/!\ Si vous dites « Mi sa languet’ a ou « , le mot languet’ s’assimile bel et bien à un acte de violence physique, un « totochement » en bonne et due forme. Sinon ça ne voudrait rien dire « Mi sa clitoris a ou « , on est d’accord. La langue créole est pleine de pièges !
4. Kit ton monmon
Encore une insulte en lien avec les mères! Non, « Kit ton monmon » ne traduit pas l’injonction de couper les ponts avec sa mère et de ne plus la voir. « Kit » il faut le comprendre le « ki », le « cul ». Pas cool pour les mamans donc.
5. Totoche ton nénène
Décidément, la gente féminine en prend vraiment pour son grade ! Pour rappel la « nénène« , c’est la tatie, ou la marraine. Souvent on pense que « totoche » c’est comme « totocher » (frapper, battre quelqu’un)… mais pas du tout ! « Toche » désigne en fait le sexe de la femme.
Dorénavant, vous y réfléchirez à deux fois avant de « cozer gras » !